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Né en 1939, le jeune Claude a littéralement le rythme dans la peau. Il faut dire que maman est musicienne, ainsi que tous ses oncles ; l’un d’eux est même chef d’orchestre.
A 17 ans, il quitte l’Egypte pour s’installer en France. La famille s’établit à Monte-Carlo où Claude rencontre son premier grand amour musical : le jazz. Dès 1961, il devient batteur auprès des Gamblers d’Olivier Despax., et en 1962 il enregistre son premier 45 tours sous le nom de Koko : "Nabout twist", mais le succès n’est pas vraiment au rendez-vous. Claude François enchaîne aussitôt avec un second titre, adapté des Everly Brothers : "Belles, belles, belles". Et cette fois, ce sera un tube phénoménal. Le voilà propulsé sur les ondes dans la célèbre émission Salut les copains


Après un premier passage sur la scène de l’Olympia en avant-programme de Dalida, l’année 63 démarre sur les chapeaux de roues avec "Marche tout droit" suivi de "Pauvre petite fille riche", "Si j’avais un marteau" avant de se finir sur les notes de "En rêvant de Noël".
​​Claude montre une capacité de travail impressionnante, doublée d’une insatiable curiosité pour la musique, ou plutôt les musiques. Et déjà, génie musical et génie des affaires se croisent : il achète alors les droits d’adaptation de ses chansons préférées, les retravaille avec son équipe en allant enregistrer à Londres ou aux Etats-Unis, pays d’origine des chansons afin d’en conserver l’âme originelle et d’en faire de nouveaux succès.

C’est aussi un génie de la scène. A la télé ou dans ses spectacles, son énergie et son dynamisme font sensation. C’est en s’inspirant des spectacles américains qu’il va avoir en 1966 une nouvelle idée de génie : embaucher des danseuses qui l’accompagneront dans toutes ses prestations publiques. Les Clodettes sont nées et vont aussitôt adopter le rythme trépidant de Clo-Clo.


Claude François ne pouvait manquer de créer son propre label pour produire ses disques selon ses critères. C’est bientôt chose faite avec la création des disques Flèche, clin d’oeil à sa fulgurante ascension, d'ou sortira notamment "Comme d’habitude", un tube planétaire. Cette époque marque aussi la rencontre avec le compositeur Jean-Pierre Bourtayre, qui deviendra son directeur artistique et son ami, et lui composera la plupart de ses plus gros tubes jusqu’à la fin de sa carrière.


Claude François est aussi un homme d’affaires doué : il se lance d’abord dans la presse avec le célébrissime magazine Podium, suivi d’Absolu. Côté télé, il produit une nouvelle émission avec Michel Drucker baptisée "Avec le coeur". Il s’essaie même à la parfumerie et créera un peu plus tard une agence de mannequins, Girls Models. ​

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Côté musique, il est toujours au top. Après un concert mémorable à l’Olympia fin 69 (accompagné de C Jérôme, Dani, Les Charlots, l’orchestre Les Flèches, les choeurs des Fléchettes et, naturellement, les Clodettes plus glamours que jamais), Claude va s’offrir en 71 la réalisation d’un de ses plus grands rêves : enregistrer un album au mythique studio Motown (Détroit), haut lieu du rythm’n blues. Les concerts et disques à succès ne cesseront de s’enchainer. Mais le 11 mars 1978, en pleine gloire avec son album disco, un drame vient enlever le roi de la « chanson populaire » à ses milliers de fans. Claude François entre dans la légende...​

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